Catharsis
Encore une journée à s'aliéner pour un salaire et une soirée pour se coucher dans cette cage froide que j'ai forgé. Mon angoisse, ma maladie, ma seule amie d'enfance...
C'est pas si triste, d'ailleurs je me pardonne moi-même d'être rien qu'un bout de chair avec plus rien dedans. Ce qui ne m'a pas détruit m'a assez blessé pour que ça s'infecte à la longue et j'ai toujours remis à demain la guérison...
Après c'est facile de se contenter de peu mais comment on fait quand on a perdu la foi?
Mes larmes poussent sur n'importe quoi et tout le reste pourri gentiment! Etant donné que la faiblesse n'est pas un truc porteur j'ai plus qu'à faire le fanfaron déchiré au comptoir ou hurler un peu avec ma guitare pour m'arracher de la tête toutes ces pensées... en forme de linceul.
Après je mens encore un peu pour me rassurer et ramener quelqu'un entre mes draps ce qui me rend plus pathétique qu'heureux : je suis un cauchemar à louer pour rien alors ne me regarde pas dans les yeux y'a plus rien à y voir. Ne prend pas ça à la légère j'ai déjà été fatal...
Cet égo-trip sans rimes (ça change) n'a de sens que pour moi et rien que pour ça je m'en veux. Je ne peux déjà plus me voir alors... prend moi dans tes bras et serre moi jusqu'à ce que je devienne raide et froid t'as toutes les raisons pour ça et je ne me débattrai pas.
Arno
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